Pouvant naître de plusieurs causes, l’introduction d’une procédure de divorce est souvent la conséquence d’un adultère. L’adultère reste un des griefs les plus fréquemment invoqués devant le juge aux affaires familiales.
L’article 212 du Code civil dispose « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance ».
L’article 242 du Code civil, (modifié par la loi N°2004-439 du 26 mai 2004) : « le divorce peut être demandé par l’un des époux lorsque des faits constitutifs d’une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune. »
La loi pose donc toujours le principe de fidélité dans le mariage, mais n’institue plus l’adultère comme cause automatique et toujours suffisante pour prononcer le divorce.
Il appartient au juge d’évaluer, cas par cas, si l’adultère revêt un caractère suffisamment fautif pour que le divorce soit prononcé.
La question se pose notamment lorsque l’adultère est commis par l’un ou l’autre pendant la période de séparation qui précède le prononcé du divorce, en particulier entre l’ordonnance de non conciliation et le jugement de divorce, les époux étant toujours légalement tenus par les devoirs du mariage.